AUTRES TECHNIQUES DE CHIRURGIE LASER DES YEUX

La PKR transépithéliale : Trans PKR

La PKR est une opération type laser Excimer de surface qui nécessite un pelage préalable de l’épithélium de surface de la cornée. La Trans-PKR est une amélioration récente de la PKR dans laquelle il n’existe plus aucune intervention directe manuelle sur l’œil, tout est fait à distance par le Laser. Notre Laser Schwind Amaris 1050 RS est le seul laser avec lequel il est possible de faire une PKR sans intervention ni aucun contact direct avec l’œil. Avec cette technique, l’aspect sécuritaire de la PKR est conservé, et les effets secondaires ou indésirables sont moindres. La douleur postopératoire est amoindrie, le Haze moindre et la récupération visuelle bien plus rapide. Cela a été clairement établi dans plusieurs études scientifiques internationales.

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La PKR (ou laser Excimer de surface)

C’est la plus ancienne des techniques de chirurgie laser.

Dans cette techniques dites de surface il n’y a pas de découpe cornéenne, mais un grattage de l’epithelium cornéen.

Son principal inconvénient réside dans son délai de récupération visuelle plus long qu’avec le Lasik.

Implants Phakes pour fortes myopies (sup. à 10 dioptries)

Définition :
Il s’agit de la mise en place d’un implant intraoculaire, corrigeant le défaut de réfraction, sans extraction du cristallin comme on le ferait pour une cataracte.

Inconvénient :
Intervention plus lourde avec ouverture de l’œil, intervention sous anesthésie locale ou générale de préférence.

Avantages :
• L’implant myopique type Artisan peut corriger jusqu’à -23 dioptries.
• L’implant hypermétropique de 5 mm, pouvant corriger jusqu’à +12 dioptries.
• Traitement réversible.

Les lentilles intra cornéennes
Cette lentille intra cornéenne faite en un nouveau matériau synthétique révolutionnaire qui imite les propriétés du stroma cornéen, est implantée au cours d’une intervention chirurgicale classique sans suture. Sa puissance, choisie au préalable, est choisie en fonction du défaut optique que l’on souhaite corriger. On crée un lambeau de tissu cornéen (comme dans le cas du LASIK), puis on y insère la lentille.

Par opposition au LASIK qui est soustractif, cette méthode est additive. On ajoute en effet une lentille qu’il est par la suite possible d’enlever et de remplacer, ce qui rend cette solution réversible et ajustable.

Cette nouvelle technologie permettrait éventuellement de traiter une grande variété de problèmes visuels, comme l’hypermétropie, la myopie, l’astigmatisme, l’hypermétropie et la myopie mixtes (association d’un astigmatisme et d’une hypermétropie ou d’une myopie) et, pourquoi pas, la presbytie. Les travaux d’évaluation sont actuellement en cours dans 12 pays, dont les Etats-Unis. Si ces essais s’avéraient concluants, l’utilisation des lentilles intra cornéennes en pratique courante ne serait cependant pas immédiate.

Les anneaux intra-cornéens (Intacs)
L’implantation d’Intacts dans la cornée est une méthode de chirurgie réfractive dite « additive ». La correction optique du défaut visuel est en effet assurée par l’adjonction d’un élément, et non par ablation de tissu comme c’est le cas du Lasik.

Ces anneaux, ou segments d’anneaux intra-cornéens, sont fabriqués en PMMA, matière plastique bien tolérée par les tissus vivants de notre organisme.

Technique qui n’a pas confirmé les espoirs que certains avaient envisagé, elle présente l’avantage d’être réversible. Cependant, et c’est un inconvénient, son efficacité est limitée.

Les Intacs ont récemment vu se développer des indications spécifiques. Il y a en effet encore peu de temps, le kératocône figurait parmi leurs contre-indications. Pourtant, plusieurs études cliniques ont montré que les anneaux intra-cornéens étaient notamment capables de contrer la déformation de la cornée, de réduire l’astigmatisme irrégulier (asymétrique) qui caractérise l’évolution de cette maladie, et donc d’améliorer l’acuité visuelle des patients. Les recherches se poursuivent pour préciser, entre autres, la prédictibilité de cette technique et le devenir à long terme des yeux opérés.

L’orthokératologie appelée CRT, (Corneal Refractive Therapy)
Cette méthode de remodelage cornéen, qui se distingue de la chirurgie proprement dite, a été mise au point par les optométristes adaptateurs de lentilles de contact. Elle permet une réduction temporaire de certaines  myopies faibles par le port, en général nocturne, d’une lentille de contact rigide de dernière génération, hautement perméable à l’oxygène. Lorsque cela fonctionne, les patients modérément myopes ou astigmates peuvent se dispenser de lunettes ou de lentilles pendant la journée.

La durée d’action du traitement (c’est à dire le temps pendant lequel l’aplatissement cornéen persiste) est brève. Elle n’excède pas quelques heures à un ou deux jours selon les cas. L’acuité visuelle sans correction est alors de l’ordre de 8/10, mais les résultats varient d’une personne à l’autre.

On peut donc, chez certains patients, la considérer comme une alternative à l’opération de plus elle est réversible.
La principale réserve réside dans le caractère éphémère de l’effet, de la mauvaise tolérance fréquente de la lentille (manque de larmes), dans l’efficacité limitée aux faibles myopies et astigmatismes.

Le Lasik connaît un certain nombre de variantes d’intérêt inégal :

L’Epi-Lasik (contraction du terme « Epithélial-Lasik »)
C’est une technique de chirurgie réfractive cornéenne récente, dérivée du Lasik (voir plus loin). La dissection du capot épithélial fait ici appel à un instrument spécifique de découpe cornéenne (en d’autres termes un « kératome »).
En Epi-Lasik comme en Lasek, le capot épithélial est remis en place en fin d’intervention, de façon notamment à protéger le stroma sous-jacent et à limiter les phénomènes douloureux. Même si des résultats encourageants ont d’ores et déjà été annoncés, la technique chirurgicale de l’Epi-Lasik est encore discutée.

Le Lasek ( Laser Epithelial assisted Keratomileusis)

Il se situe entre la PKR et le Lasik.

L’intérêt : protéger le stroma et se passer de microkératome. Intermédiaire entre la PKR et le Lasik, elle consiste à décoller l’épithélium (qui est la couche la plus superficielle de la cornée) pour en faire un capot épithélial.

Le Lasek supprime aussi les risques liés à la découpe du capot cornéen au microkératome pendant le Lasik mais c’est une technique dont la réalisation n’est pas facile et qui est aujourd’hui abandonnée par la majorité des opérateurs, la technique de référence restant plus que jamais le LASIK.